Multiobus fait un pas de plus vers le zéro émission en Flandre avec Ebusco.

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La flotte électrique de Multiobus a été multipliée par six d’un seul coup. L’opérateur de bus belge, qui opère dans le Brabant flamand pour le compte de la société de transport De Lijn, a officiellement mis en service dix nouveaux véhicules Ebusco cette semaine. « Nous espérons être un pionnier le plus longtemps possible et encourager d’autres opérateurs en Flandre et en Wallonie à faire le même pas », déclare Olivier Van Mullem, CEO de Multiobus.

En 2018, Multiobus était déjà le premier opérateur privé de Belgique à acheter des bus 100%​ électriques. À l’époque, il s’agissait également de deux véhicules Ebusco. Alors maintenant que le ​nombre total est de douze, cela signifie que 12 pour cent de la flotte est électrifiée. « Nous avons l’intention d’acheter uniquement des bus électriques à partir de 2020. Un véhicule dure environ quinze ans, donc d’ici 2035, nous pourrions être entièrement électrique. »

Mieux que prévu

La première étape de la transition vers des émissions nulles s’est déroulée mieux que prévu il y a trois ans, selon Olivier Van Mullem. « Nous avions prévu de ne pas placer la barre trop haut avec les deux premiers Ebuscos 2.1, car il s’agissait après tout d’une nouvelle technologie pour nous. Mais nous avons déjà atteint notre objectif dès le premier jour et leurs performances sont encore meilleures que prévu. » L’objectif de 50 000 kilomètres par an a donc été largement atteint.

Le PDG a donc une grande confiance dans les dix nouveaux autobus 2.2 du constructeur néerlandais. « Avec la batterie de 360 kWh, nous pouvons atteindre une plus grande autonomie », cite-t-il comme l’un des avantages. « Nous avons des caméras à la place des rétroviseurs latéraux, des connexions USB et le wifi. Les points techniques ont été grandement améliorés, tout comme la finition. Il n’a fallu qu’un jour et demi pour que le bus soit prêt. D’autres constructeurs pourraient s’en inspirer.

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Ebusco a été choisi en partie parce que le fabricant a réussi à commercialiser un produit qui correspondait aux exigences de Multiobus, explique M. Van Mullem. « Qu’un autobus à batterie raisonnablement simple, mais robuste​​​, puisse avoir une grande autonomie. Ebusco n’a pas d’histoire avec les bus diesel, ils ont une longueur d’avance en matière de au déptechnologie. Ils voient au-delà d’aujourd’hui et de demain.  » La recharge au dépôt était son option préférée parce que Multiobus ne se concentre pas spécifiquement sur le transport urbain. « C’est pourquoi je n’ai jamais vraiment cru aux solutions à pantographe ».

Mr Van Mullem s’attend à ce que la recharge au dépôt devienne de plus en plus intéressante.  » Les autobus dotés de batteries de plus grande capacité ​prennent progressivement une part de marché plus importante « , explique-t-il. Dans cette optique, dit-il,  » l’attardement et l’attente  » sur la voie du transport par bus à zéro émission pourraient très bien jouer en faveur de la Belgique. « Mais pour être honnête, aux Pays-Bas, vous avez pu acquérir tellement d’expérience ces dernières années », ajoute-t-il. Multiobus s’est donc tourné non seulement vers la Suède, mais aussi vers les expériences de zéro émission aux Pays-Bas.

Les défis

« Nous n’en sommes encore qu’à la première phase ici. De nombreux opérateurs s’intéressent désormais à ce qu’il faut faire pour qu’un bus sur quatre fonctionne à l’électricité. Avec dix nouveaux bus, nous n’en sommes qu’au début de la montée en puissance. Par rapport aux normes néerlandaises, c’est presque rien ».

Avec Ebusco et Heliox, Multiobus a maintenant trouvé de bons partenaires dans le domaine des véhicules, dit Mr Van Mullem. « Mais en dehors des véhicules, le défi sera de taille ». La transition vers le zéro émission crée une organisation différente. « Comment allons-nous gérer l’énergie ? Comment pouvons-nous travailler de manière rentable pour que le TCO devienne et reste intéressant ? Nous travaillons avec des panneaux solaires pour la production et le stockage d’énergie temporaire dans des batteries. Nous devrons également partager certains de ces systèmes avec d’autres partenaires.  »

Multiobus participe actuellement à plusieurs projets de recherche sur des solutions de recharge, notamment la recharge bidirectionnelle. « Nous essayons également de faire notre part dans ce processus de recherche. Même si nous devons nous concentrer principalement sur notre activité principale : le transport public. Nous ne sommes qu’un petit acteur, mais nous espérons rester dans le rôle de pionnier le plus longtemps possible et suivre les tendances et l’évolution vers un transport par bus zéro émission. »